29 novembre 2016
A Bogotá, en attendant notre vol pour Santa Marta.
Un sac chacun sur le dos. A peine 10kg. Voilà l’essentiel de ce que nous allons posséder durant les 4 mois à venir. Le voyage comme nous l’envisageons s’inscrit en toute évidence dans une recherche assumée de dénuement. Nul vœux de pauvreté, mais se détacher au maximum des contraintes matérielles pour accéder plus simplement a tout ce qui va s’offrir à nous. La nature, notre nature, les gens, les couleurs, les odeurs, les sons, les sensations…
La grande et pour moi première vertu du voyage se trouve justement dans cette sensation d’intensité sensorielle. Celle qui nous fait sentir immensément vivant.
Si dans le quotidien de nos vie réglées et (trop ?) confortables nos sens ont tendance à s’atténuer, en voyage, notre instinct, voire notre animalité, reprend le dessus et nous oblige à retrouver ce qui nous connecte réellement au vivant et aux éléments. Car toute individualité que nous sommes, nous avons parfois tendance à oublier que nous faisons partie d’un tout qui nous entoure. Le cosmos, au sens premier et grec du terme.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/cosmos/19565
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